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La grande aventure de Nemo sur les flots
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La grande aventure de Nemo sur les flots
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19 juin 2007

OLBIA

Nous nous sommes donc "posés" à OLBIA, compte-tenu du mauvais temps annoncé sur les fameuses "Bouches de Bonifacio".
Ceux qui ont "étudié" le parcours initial doivent se dire : Mais que font-ils en Sardaigne ?
Non, nous n'avons pas confondu Route de Fond et Route de Surface, Cap Compas et Cap Vrai, ce que semblent penser certains (ou certaines ... mauvaises... langues).
Nous devions "renvoyer" notre skipper Marco dans ses pénates à La Rochelle et avons penser que le faire décoler de France (Corse) était le plus sage.
Donc, après les Eoliennes, nous avons obliqué à gauche vers Ustica puis le Nord-Est de la Sardaigne, au lieu de partir gentiment à droite (en mouillant à Stromboli, snok, regret) pour rejoindre Capri et Naples (on nous avait indiqué un port sympa à côté) et visiter (à dos d'âne) l'Etna et Pompéi. Mais bon, on reviendra.

Certes, nous aurions pu faire, en Sardaigne, plus touristique et moins sportif qu'Olbia. A part son centre ville à peu près typique, touristique et sympa, c'est un port de commerce très actif. Travaux, circulation, bruit...

Pourquoi sportif ? Découvrez l'histoire du timbre (fiscal)

Eh bien voilà. A notre arrivée le 18, vers 17:00, nous partîmes découvrir la ville et prendre un pot. Marco nous rejoint et nous signala que les gardes côtes étaient passés et que nous devions acheter un "timbre" dans "tabacchi" (pas sure de l'orthographe, mais bon : un bureau de tabac).
Je pars donc à pied dans la rue principale du centre ville :
Le 1er tabac est au courant mais n'en a plus. Il m'envoie au second qui ne voit pas pas et qui m'envoie au 3ème. Le 3éme ne voit pas non plus et me dit "allez-vous renseigner à l'agence de voyage". Laquelle, on s'en doute, ne connaît pas et m'expédie vers un 4ème bureau de tabac que je n'ai jamais trouvé...
Nous en sommes à 45 minutes de recherche (à pied).

Après les courses, un repas et une nuit réparateurs, direction la Capitainerie (fermée) ou plus exactement les garde côtes de la marine nationale Italienne. Beaux, bronzés dans leurs uniformes blancs. Et là, déjà, 1 km à pied.
J'explique mon cas, que malgré ma recherche, pas trouvé le timbre, leur propose de laisser la somme en liquide. Niet (ou plutôt nenni). Et on me dit, mais allez donc à la gare maritime à 200 mètres. En fait c'est un bâtiment en béton rond à un bon 20 minutes de marche à pied (merci pour les 200 m). Pour accéder au bureau de tabac, je passe les contrôles bagages !!! Un charmant monsieur de la sécurité auprès duquel je m'informe me dit, "mais non pas au bureau de tabac, montez donc au 1er étage". Déjà, il fallait trouver la porte !!! Ca m'a permis de voir un des "MOBY" décharger sa cargaison de personnes, véhicules, camions, ... Impressionnant.
Au 1er étage personne. Au diable l'avarice, grimpons donc au second. Devinez ? "On n'est pas au courant, allez-donc au bureau de tabac". Et on redescend les 2 étages, on oublie le contrôle de sécurité en passant par l'extérieur et on fait la queue au bureau de tabac (passagers, membes d'équipage,...). Bilan : pas de timbre et retour chez les Coast Guards. Là, oubliant la diplomatie et calme olympien qui me caractérisent (non, on ne rit pas), j'explique tout et le reste. Essaie "d'acheter" ces braves messieurs. Incorruptibles. On téléphone à Pierre, Paul... et l'affaire n'avance pas d'un pouce (mes jambes, elles, par contre, avaient déjà fait du kilomètre).
J'explique que je veux payer, que nous devons repartir pour des raisons météo et que si je ne trouve pas, je pars sans payer. On me conseille le taxi !!! Mais voyons, 14 euros (et des brouettes) sans fourniture d'eau ni d'électricité, on va en plus payer un taxi !!! Tout ça, bien sûr dans la langue de Shakespeare. En fin de conversation, mon charmant garde côte me parle bien en français...
Et je reviens au bateau 2 heures après. Ces messieurs étant fort occupés ne s'étaient pas inquiétés. Discute de mes malheurs avec un voisin français "mais ce n'est pas possible, hier ils (les garde côtes) en avaient". le voisin suivant "oh, moi, ils ne sont pas passés". L'allemand en avait trouvé la dernière fois. Et nous abordons un adorable voisin Italien qui me dit "Tabacchi via Galvani".

Où est donc cette via ? Il m'explique, grosso modo. Direction l'autre côté d'Olbia (toujours motorisée par des jambes devenues sportives malgré elles), demande confirmation du chemin plusieurs (sinistra, dextra et semaforo, jusque là on s'en sort). 1 heure et quelques kilomètres plus tard, j'avais mon timbre.

Du coup, un petit surf sur Internet (Carte d'Identité obligatoire en Italie), un petit arrêt dans un magasin d'optique (attention à la carte Bleue, elle marche très bien et les Vuarnet et Gucci y sont.... Italiennes et donc irrésistibles).

Direction les courses : le Lambrusco notamment est délicieux. Et je reviens au bateau qui, entre temps, était au point d'eau, 500 mètres plus loin.
Retour chez les garde côtes (où nous aurons marqué) qui finissent par avoir pitié de mes jambes Ferrari et font grimper le dossier à l'étage (sans moi).

Un bon repas, on met l'annexe à l'eau et on part chercher du gas-oil. Pour ce qui me concerne, à nouveau le supermarché : les tomates, les pleurotes, le veau, la charcuterie, le foie de veau, le fromage.... y étant succulents et très très abordables. De retour à l'annexe, ces messieurs étaient repartis, ce qui a fait mourir de rire le pêcheur local qui était dans le coin... No comment.

Alors, si vous allez à OLBIA en bateau : le bureau de tabac de la VIA GALBANI, n'oubliez pas !!!

Un bon repas, on oublie tout (on en rit a posteriori, sur le moment, on opte pour l'incident diplomatique), un gros dodo et à demain matin.

Au fait, merci OLBIA, la cellulite a fondu comme neige au soleil.

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