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La grande aventure de Nemo sur les flots
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24 septembre 2009

DE PORTOROSA A BONIFACIO

Hier, mardi 22 septembre 2009, nous quittâmes donc, en début de soirée, la superbe (bellissima) marina de Portorosa, direction Bonifacio. Si le début de la traversée fut relativement calme, accompagnée des lumières des îles Eoliennes que nous laissions à notre droite, parfois éclairées des crachats un peu lointains de son autre majesté : le Stromboli et sans dangers de la part des autres bateaux… absents de l'histoire, la suite fut un peu plus… rock 'n roll !!!

Houle et vent arrière, force 6 à 7 au début pour un 2 Douglas, pour se retrouver au bout de quelques heures dans un 7 à 9, et un Douglas à 5. Eh oui !!! Et 2 prises de ris, SVP, 2.

Quand on voit un catamaran lever légèrement une patte, en l'occurrence, tribord, que, quelques années auparavant on a dessalé 2 fois sur un Dart 16, on se demande : "mais qu'est-ce que je suis venu faire dans cette galère". Au bout de quelques heures, on comprend que l'on a un très bon pilote auto, que "Bébé" suit bien les vagues, et que c'est un vrai régal. Le mousse peut donc prendre les quarts qu'elle affectionne (23:00 -> 04:00 fut son record), en appelant cependant tout le monde à la rescousse à l'approche du seul cargo dans le coin dont le cap, merci la houle, variait de 60° (haut la main). Lequel cargo a bien dû se demander quels étaient les fous qui naviguaient dans de telles conditions, avant de donner ce que lui-même qualifia de son cap "théorique". Vous nous croirez ou pas, les vagues étaient tellement grosses, que, souvent, on le perdait de vue…

Au petit matin le capitaine (devenu second en la circonstance) appela Dyno, devant une mer… noire, qui semblait vouloir submerger le bimini. Un peu plus tard, ce fut le mousse, qui, sortant de son sommeil, avec son café, se retrouva… au fond d'une cuvette. Une impression d'être… au creux de la vague, ça, c'est rien, mais avec un mur de vagues tout autour (bleu marine très foncé à cette heure là, la luminosité ayant joué son rôle réconfortant).

Exemple, même si l'appareil photo a une fâcheuse tendance à aplatir… que ceux qui connaissent la hauteur des panneaux solaires jugent de l'ampleur des dégâts.

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Rassurez-vous, on a quand même pu apprécier :

  • Le petit sauté lentilles,
  • Les compétences et le calme professionnel de Dyno,
  • L'absence d'autres bateaux (pas fous),
  • La houle arrière nous portant à des pointes de 13 nœuds (sans moteurs avec 2 ris au génois et à la GV),
  • Les orages restant à distance,
  • Le coucher de soleil sur les côtes de la Sardaigne avant l'arrivée à Bonifacio.

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